Désireux
d'aborder des sujets sociaux et politiques en utilisant le réel
comme matière première, il s'oriente vers le documentaire de
création en intégrant le Master 2 Image et Société de
l'Université d'Evry en 2008.
A
la fin de cette formation universitaire, il créé un collectif de
réalisateurs, Les
Films de l'Arpenteur,
avec quatre camarades de promotion. C'est au sein de cette structure
qu'il développe son premier film documentaire : Le
Printemps d’Hana,
en collaboration avec Sophie Zarifian. Le film donne à voir le
processus révolutionnaire égyptien à travers les yeux d'une jeune
fille de 18 ans qui découvre son engagement politique en même temps
que son pays. Elle déambule dans les rues de la ville, devenues le
théâtre de discussions de fond d'un pays en plein changement. Au
fil des confrontations, se révèle la complexité de la société
égyptienne de l'après Moubarak.
Le
film a été projeté pour la première fois en Mars 2013 au festival
Cinéma du Réel à
Paris. De nombreux
autres festivals ont programmé le film : le Panorama
des cinémas du Maghreb et du Moyen Orient
à Saint-Denis, le Fidadoc
d’Agadir, le
festival Millenium
de Bruxelles... Il a bénéficié, entre autre, du soutien de l'aide
au film court de la Seine-Saint-Denis, ce qui lui a permis d'être
diffusé dans un grand nombre de cinémas d'art et d'essai du réseau
Cinémas 93, mais aussi dans des cinémathèques du département dans
le cadre du mois du film documentaire.
Simon
Desjobert poursuit sa démarche de documentariste ancré sur un
territoire, sur la durée, en passant beaucoup de temps auprès des
personnages du film. Son nouveau projet, De
l’Autre Côté du Parc,
cherche à mettre en lumière les relations intergénérationnelles
au sein du quartier de la Rose des Vents à Aulnay-sous-Bois, sur
fond de fermeture de l’usine PSA à quelques pas de là.
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